Israël, à travers les actions des ministres Bezalel Smotrich, Israel Katz, Yoav Gallant et des Forces de défense israéliennes (FDI), viole plusieurs lois et réglementations internationales en bloquant l'aide humanitaire à Gaza. Ces violations incluent :
Ces actions constituent collectivement une violation des obligations de protéger la vie des civils pendant les conflits armés, exposant Israël, ses ministres et les FDI à une responsabilité juridique.
Les déclarations et actions de ces ministres, combinées au comportement des FDI, établissent à la fois l'actus reus et le mens rea pour le génocide selon l'Article II de la Convention de l'ONU sur le génocide (1948) et l'Article 6 du Statut de Rome :
Cette double satisfaction de l'actus reus et du mens rea fournit une base juridique solide pour accuser Israël et ces responsables de génocide.
La Responsabilité de protéger (R2P), inscrite dans la Charte de l'ONU (Résultat du Sommet mondial de 2005, paragraphes 138-139), le DIH et le droit international, oblige l'ONU et les États individuels à agir lorsqu'une population est confrontée à un génocide, des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité. Le cadre de R2P exige :
Ne pas agir viole l'engagement mondial envers la R2P, plaçant la responsabilité de protéger les civils palestiniens sur la communauté internationale.
La Cour internationale de justice (CIJ) a émis des mesures provisoires le 26 janvier 2024, et des ordonnances ultérieures en 2024, obligeant Israël à prévenir le génocide à Gaza, y compris en garantissant l'accès à l'aide humanitaire. Le non-respect par Israël, prouvé par les déclarations des ministres et le blocus continu des FDI, constitue une violation directe. Selon la Charte de l'ONU (Article 94(2)), le Conseil de sécurité de l'ONU (UNSC) a le devoir de faire respecter les décisions de la CIJ. Cependant, si le veto des États-Unis paralyse le UNSC, la Résolution 377A(V) (« Unis pour la paix ») transfère cette responsabilité à l'Assemblée générale de l'ONU (UNGA). Ce cadre juridique oblige à agir pour contraindre Israël à se conformer au droit international.
L'UNGA doit se réunir d'urgence sous la 10e Session spéciale d'urgence (ES-10), où la Résolution 377 est déjà en place, pour recommander des mesures visant à protéger les civils de Gaza et à prévenir un holocauste. La famine croissante, avec des ONG déclarant une catastrophe causée par l'homme, reflète des atrocités historiques, nécessitant une action décisive. L'UNGA devrait imposer des sanctions à Israël, rompre les liens diplomatiques avec les responsables fautifs et autoriser une coalition d'États volontaires à utiliser la force militaire si nécessaire pour garantir la livraison de l'aide et arrêter le génocide, remplissant ainsi son mandat de maintenir la paix et de protéger les droits humains.
La Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre Benjamin Netanyahou et Yoav Gallant le 21 novembre 2024, pour des crimes de guerre, y compris « la famine comme méthode de guerre ». Compte tenu de l'intention et des actes génocidaires identiques de Smotrich et Katz—bloquer l'aide avec l'intention de détruire les Palestiniens—la CPI doit émettre d'urgence des mandats d'arrêt contre eux. Leurs déclarations publiques et la famine qui en résulte fournissent des preuves suffisantes selon l'Article 6 du Statut de Rome, garantissant la responsabilité aux côtés de leurs co-conspirateurs.
La communauté internationale ne peut rester inactive. Les violations d'Israël, l'intention génocidaire des ministers et les actions des FDI exigent l'application par le UNSC des mesures de la CIJ, une action de l'UNGA sous ES-10, et la poursuite de Smotrich et Katz par la CPI pour prévenir une catastrophe évitable.